Vendredi 4 août
France, Egypte, Algérie, Maroc, Etats-Unis – Folk, rock oriental
Quand les continents entrent en collision, ils font un bruit de tonnerre. Al-Qasar crée la bande sonore de cette séisme. Il parle de «fuzz arabe», une vision effrontément électrique et profondément liée à ses racines.
Le groupe a été créé par le producteur Thomas Attar Bellier et réuni des musiciens de France, du Liban, des États-Unis, du Maroc, d’Algérie, d’Arménie et d’Égypte.
Basé sur le rêve d’un projet qui soit en phase avec le quotidien des habitants des grandes villes internationales, le groupe, après avoir sorti un premier EP acclamé par la critque « Miraj », nous dévoile son premier album « Who Are We ? » (2022). Batterie, basse et percussions traditionnelles s’entremêlent et créent un mélange de grooves arabes, de psychedelia et de transe nord-africaine. C’est un album électrique où on retrouve des invités de marque : Lee Ranaldo (Sonic Youth), Jello Biafra (Dead Kennedys) ou la chanteuse Alsarah, entre autres.
Qui donc sommes-nous ? Cette interrogation existentielle choisie par Al-Qasar pour intituler leur premier album, résonnera sur le site du Bout du Monde cet été. Leur performance autour du folklore moderne tentera de répondre à cette question posée à toute notre époque.
Ecosse, Italie, France, Autriche – Folk celtique
Composé de 5 musiciens venus de 4 pays différents, Fourth Moon est un groupe à part sur la scène celtique actuelle. C’est l’histoire d’un Autrichien, d’un Ecossais, d’un Français et d’un Italien qui utilisent leurs différents parcours musicaux pour créer un son frais, puissant et unique. Les quatre virtuoses expérimentent ensemble de nouvelles façons de créer un son actuel aux influences variées.
En fin d’année 2017 le groupe sort son premier album « Ellipsis », considéré par la presse internationale comme l’un des disques folk incontournables.
L’automne 2021 voit la sortie de leur deuxième album « Odyssey » et le retour du groupe sur scène en quartet ou en quintet accompagné de la merveilleuse chanteuse écossaise Ainsley Hamill.
Ecosse – Rock
Depuis le début des années 2000, Franz Ferdinand est un groupe incontournable dans le paysage rock indé. « Ulysses », « Take me out », « Do you want to » sont désormais des classiques qui continuent à résonner dans le monde entier.
« Hits to the Head », leur nouvel album, est un voyage chronologique dans la carrière de Franz Ferdinand : on y retrouve les hits de leur début de carrière, comme de « Darts Of Pleasure » ou « The Dark Of The Matinee », mais également les morceaux « Michael » et « This Fire », qui rappellent leur attrait pour le dancefloor.
Cette compilation pourra satisfaire les fans du groupe, comme les nouveaux venus cherchant à découvrir des morceaux pop accrocheurs, dynamiques et furieusement efficaces.
Depuis octobre 2021, Paul Thomson a quitté le groupe, souhaitant se consacrer au groupe Polyester Mais, qu’il a créé avec sa femme. C’est la raison pour laquelle Alex Kapranos et Robert Hardy seront rejoints sur scène par l’ancienne batteuse de Hector Bizerk : Audrey Tait.
Franz Ferdinand délivre un rock basique et sophistiqué, euphorisant ; leurs chansons sont conçues comme des montagnes russes : un cocktail idéal pour enflammer Landaoudec !
Espagne – Folk – rock
La M.O.D.A. (acronyme de La Maravillosa Orquesta del Alcohol), est un groupe espagnol aux influences folk, blues, rock & roll et punk qui a vu le jour en 2011 ; composé de sept musiciens.
En 2023, La M.O.D.A. revient avec un nouvel album, Nuevo Cancionero Burgalés, produit par Gorka Urbizu (Berri Txarrak). Celui-ci est inspiré par le répertoire populaire de leur terre, avec des paroles tirées des recueils de chansons populaires de Federico Olmeda (1903) et Antonio José (1932) et de la musique composée par le groupe.
Leur approche est aussi fraîche que respectueuse, avec une mise en scène aux accents traditionnels.
Sur scène on trouvera une forte inclusion d’instruments : clarinette, tuba, vibraphone, sax baryton ou violon trompette ; l’utilisation de toutes sortes de guitares, banjos ou mandolines, et la présence de percussions traditionnelles du folklore castillan. De plus, dans les nouvelles compositions transparaît une plus grande liberté de structure ainsi qu’une variété rythmique.
Mexique – Rock – folk – latin
Lila Downs est une des plus influentes artistes d’Amérique Latine. Formidable chanteuse, dont la voix va de graves profonds à de subtils suraigus, elle est connue pour ses performances charismatiques.
Cette voix de velours mexicaine aborde par ses compositions différents styles passant par la cumbia, ranchera, corrido, bolero et chansons latino-américaines au contenu social important à travers ses sujets de prédilection: la justice sociale, l’immigration et le futur des femmes.
Américaine par son père, mexicaine par sa mère (Indienne zapotèque), Lila Downs affirme au fil de ses albums la fierté de ceux de Oaxaca. Dans cette région montagneuse, à 500 kilomètres de la ville de Mexico, on ne cesse de craindre et d’adorer les forces invisibles et les saints qui régissent le quotidien. Lila contribue à travers ses chansons à maintenir active la culture des langues américaines natives tels que le Zapotec, Mixtec, Nahuatl, Maya et Purepecha.
Au fil de sa carrière Lila a enregistré 14 albums et a été nommée à 9 Grammy Awards. Elle en remporte 6, récompensant son travail artistique; le fruit de collaborations prestigieuses avec de grandes figures de la musique latino-américaine telles que Mercedes Sosa, Caetano Veloso, Juan Gabriel, Santana, Diego El Cigala, Celso Piña et Toto La Momposina…. Quant à Chavela Vargas avant d’atteindre le firmament, elle aura fait de Lila, selon ses dires, son héritière.
Egypte – Macédoine – Musique balkanique
Une rencontre entre l’Orient et les rives de la Méditerranée : venez découvrir la création entre la voix de la diva égyptienne Natacha Atlas et le virtuose trompettiste tzigane de Macédoine Dzambo Agusevi Orchestra.
Natacha Atlas est l’une des voix les plus remarquables du monde arabe, reconnue pour sa capacité à synthétiser avec brio les traditions vocales de l’Occident et du Moyen-Orient à travers une discographie aussi riche que diversifiée. Adepte des mélanges musicaux innovants, Natacha Atlas s’aventure ces dernières années dans le monde du jazz ou de l’électro. Un discours musical sophistiqué que la chanteuse associe cette fois au virtuose trompettiste.
Dzambo, incontournable trompettiste manouche de Macédoine, originaire de Turquie, est accompagné de sa fanfare, dont les cuivres incandescents ont un rythme irrésistible. D’une virtuosité époustouflante et d’une énergie communicative, ils réinventent les traditions tziganes au rythme de leurs multiples influences cosmopolites (latines, turques, funk, jazz, rock).
Côte d’Ivoire – Reggae
À 54 ans, le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly revient sur le devant de la scène avec un album et une tournée. Dans « Braquage de pouvoir », sorti en novembre 2022, il blâme en bambara, en français et en anglais ces présidents à vie qui empêchent la politique africaine, et ces chefs religieux tout-puissants qui endorment les populations.
Exilé au Mali depuis de nombreuses années, suite à des menaces en Côte d’Ivoire, il est retourné enregistrer « Braquage de Pouvoir », son 12ème album à Abidjan.
Pour «La Potion», l’icône du reggae ivoirien revient notamment sur son initiation rasta, l’importance des spiritualités traditionnelles pour le continent africain, son pèlerinage en terres jamaïcaines, les conséquences effroyables des extrémismes religieux ou encore l’héritage d’Haïlé Sélassié et Marcus Garvey. One love !
Le reggae, Tiken Jah Fakoly l’a au coeur et au corps depuis au moins 1987: époque à laquelle il découvre tous les grands maîtres — de Bob Marley à Burning Spears — et monte Les Djélys, son premier groupe. Avant de se consacrer à sa carrière solo avec «Mangercratie», un premier album sorti en 1996 qui allait contribuer aux belles heures du reggae africain, dans les pas des pionniers Lucky Dubé et Alpha Blondy.
Plus de trois décennies après ses débuts, nous retrouvons donc le rasta ivoirien au Bout du Monde. Un concert prometteur en « Yes high »,
« Jah Bless», « Burn Babylon, buuurn » et autres « Peace and one love » !
France – Ile de la Réunion – Poésie créole
Le Wati Watia Zorey Band est un joyeux bazar, un savoureux micmac mené par six musiciens zorey (ou zoreilles), c’est-à-dire non créoles. Ce surnom désigne les métropolitains récemment arrivés sur les îles, qui peinent à saisir les accents et demandent à répéter pour mieux comprendre. C’est un clin d’œil de la part de Rosemary Stanley et Marjolaine Karlin, qui ont tendu leurs oreilles pour saisir toute la créolité de la Réunion, leur patrie choisie, à laquelle elles rendent hommage avec ce projet.
Un violon, un fifre, et le ciel immense s’offre à nous. Deux voix le traversent, un duo d’hirondelles jouant de leurs perpétuelles retrouvailles, rejointes par des percussions cognant comme des vagues sur des côtes déchiquetées. C’est l’ouverture de l’album Déliryom, le début de ce wati watia.
Rosemary Standley et Marjolaine Karlin se sont rencontrées lors d’un concert de maloya réunionnais à Paris. C’était en 2008. Leur fascination pour l’île, ses rythmes, sa langue née pour la poésie les a réunies – tout comme leur amour pour Alain Peters, poète majuscule et vagabond céleste, ou plutôt son fantôme, puisqu’il s’est éteint en 1995, laissant derrière lui une vingtaine de chansons qui ont dessiné un horizon fécond pour tous les musiciens de la Réunion… et d’ailleurs !
Cinq ans après avoir donné naissance à un premier album (Zanz in Lanfèr, 2016), les deux chanteuses poursuivent ce grand voyage, explorant d’autres morceaux forgés au fil des concerts, toujours en compagnie du percussionniste Salvador Douézy, et de nouveaux zorey qui les ont rejoints.
Au Bout du Monde, ils nous invitent à cette belle parenthèse rythmée au milieu des îles où la musique et le chant sont bien plus que des divertissements : une manière d’être au monde.
Samedi 5 août
France – Occitanie – Polyphonie
Barrut ? C’est une bête composée de trois femmes, quatre hommes dont un percussionniste qui font de la polyphonie et qui tapent très fort sur des tambours. Cette bête sonore sauvage, qui pleure parfois, rugit souvent, fait résonner leurs chroniques poétiques du monde d’aujourd’hui. Une polyphonie unique, à la fois actuelle et hors du temps.
Après deux premiers EP, « Eponyme » en 2015 et « Agram » en 2017, c’est sur le plateau enneigé de l’Aubrac qu’Audrey Hoyuelos, Erwan Billon, Delphine Grellier, Maud Seguier, Olivier Grolleau, Samuel Grolleau et Titouan Billon ont enregistré leur premier album « La Part de l’Orage » en 2021. Ils y mêlent contes, mythes, souvenirs d’enfance, joies et combats politiques d’aujourd’hui pour faire surgir leur hymne humaniste en langue occitane. Avec ses compositions originales imprégnées de la vigueur du chant populaire, les 7 voix tirent leurs fièvres et leurs expressions de leur révolte dans une musique sans cesse tendue au-dessus de la folie du monde.
Sur scène, retrouvez la bête du Barrut, entre énergie sauvage et ballades poétiques. Leurs polyphonies hypnotiques nous embarqueront dans une transe universelle qui remue les entrailles.
Belgique – Rock
dEUS est un groupe belge de rock indépendant, originaire d’Anvers. Formé en 1991 par Tom Barman, il est un des tout premiers groupes de rock belges à avoir connu une certaine popularité au niveau international.
Après onze année d’absence, fidèles à leur signature années 1990, les Flamands font leur grand retour avec « How to Replace it » sorti en 2023. Dans ce huitième album on retrouve leur rock inclassable et tout ce qu’on aime chez dEUS : la fièvre, la rage électrique, la poésie, la finesse des arrangements, les élancées hypnotiques sans fin. Tom Barman a voulu revenir à celle des débuts : c’est lui qui a apporté une bonne partie de la matière, à laquelle les autres se sont ensuite greffés. Comme sur Love Breakdown, How to Replace It, Dream Is a Giver.
Des titres effectivement très « deusiens » : un peu pop, un peu rock, mais surtout franchement inclassables.
Sur scène, on vous invite à redécouvrir et découvrir leurs titres déjantés, uniquement et indubitablement dEUS.
France – Chanson folk-rock
Les faux-frères ont choisi de faire appel à ce qui a toujours caractérisé la Maison Tellier : la sincérité, l’élégance, la joie de faire ce qu’ils aiment par-dessus tout.
La Maison Tellier n’est pas qu’une nouvelle de Maupassant, c’est aussi le nom d’un groupe français créé en 2004. Au départ, c’était un duo avec les frères Raoul et Helmut Tellier, musiciens férus de country, de folk et de blues, puis un groupe à part entière avec Léopold à la trompette, le bassiste Alphonse et le batteur Jeff. Les influences sont Calexico, 16 Horsepower, Bonnie Prince Billy ou Devendra Banhart, soit un mélange de saveurs vintage et de textures modernes, de pop et de rock, de Vieux Continent et de Nouveau Monde.
Les frangins viendront nous présenter Atlas, leur 7e album conçu en des temps incertains, né de repères qui s’estompent et d’un monde qui s’effondre. Ses chansons élégantes, dans les parages de Jean-Louis Murat et sa contemplation songeuse des courbes naturelles des paysages alentour, célèbrent la beauté fragile du monde et ses refuges possibles.
En formation de combat, sur fond de lumières brûlantes pour faire danser les ombres sur les parois de nos cavernes modernes, la famille abreuvée de sang neuf alterne douceurs boisées et coups de griffe électriques pour un concert riche d’émotion pure et de beauté intemporelle.
France – Chanson festive
Surgi en pleine effervescence du rock alternatif au milieu des années 80, le groupe des Négresses Vertes a inventé une nouvelle musique populaire au confluent des influences méditerranéennes et anglo-saxonnes.
Le groupe s’est formé en 1987 par des musiciens issus pour certains du punk rock.
Dans un premier temps, leur musique allie le style guinguette aux musiques méditerranéennes. Que ce soit «Zobi la mouche» ou «Voilà l’été», les Négresses Vertes véhiculent une certaine idée de fête, ils revisitent leurs origines diverses (espagnole ou tsigane) et font swinguer sur scène avec leurs morceaux métissés. Puis, récemment, ils s’ouvrent vers la musique électronique.
Après des concerts exceptionnels en France et dans le monde entier ces trois dernières années, le groupe mythique continue son chemin en France, à Landaoudec.
Nul doute que les Négresses vertes saura ambiancer cette 23e édition qui vibrera aux sons de « Voilà l’été » !
Etats-Unis – Brass band funk
Lucky Chops, c’est du gros, du cuivré et de l’audace à revendre. Ce groupe de six musiciens new yorkais a réuni des publics dans plus de 30 pays au cours de milliers de spectacles, avec des grooves entraînants et des mélodies puissantes et faciles à chanter.
Lucky Chops a d’abord appris à divertir en faisant la manche devant des foules venues du monde entier dans le métro de New York, désormais ils font danser la terre entière grâce à un son et à une énergie uniques. Ainsi, né dans les rues du melting-pot multiculturel de New York, le brass band rend hommage à la tradition américaine des fanfares de la Nouvelle-Orléans tout en fusionnant sa mélodie avec du rock éclectique, des Caraïbes, de l’Europe de l’Est, du funk, du jazz, du ska, du gospel et de l’EDM. Véritable hommage à New York, chaque morceau de leur quatrième album
« New Days » sorti en septembre 2022 est accompagné d’un clip qui représente une partie de leur ville.
C’est un set survitaminé et coloré, aux jolies teintes cuivrées que nous réserve Lucky Chops sur la pelouse du Bout du Monde.
France – Haiti – Vaudou, blues, rock incantatoire
Une voix sensuelle, soul, magnifique et fervente, pour un voyage au sein de l’immense diversité de l’âme haïtienne. Une puissante et inédite fusion entre les mélodies et rythmes vaudou des Caraïbes et le blues rock US des 70’s, Moonlight Benjamin fait résonner les voix des poètes haïtiens.
En 2002, elle débute sa carrière au sein du groupe Dyaoulé Pemba (découverte World Music du Printemps de Bourges), puis s’accomplit avec diverses collaborations jazz et world music avec Omar Sosa et Jacques Schwarz-Bart (Victoires du Jazz sur France TV). Moonlight Benjamin revient en 2020 avec un troisième album « Simido », tourné cette fois vers des musiques plus électriques, portées par le guitariste et arrangeur Matthis Pascaud. En revisitant le répertoire, le quartet donne aux chants et aux compositions une dimension contemporaine. En créole ou en français, au carrefour de la world music, du jazz et de la chanson, Moonlight Benjamin chante la défense de l’identité avec une émotion rare et une force hors du commun.
Un concert choc entre la voix puissante et révoltée de Moonlight et la tension des guitares saturées, la transe vaudou sous une forme inédite et détonante à découvrir sur scène !
Togo – Vaudou – trans
La révolution musicale féministe vaudou est enclenchée et se nomme les NANA BENZ DU TOGO. «Qui ne respecte pas la femme, ne respecte pas la nature». Dirigée par trois chanteuses, prêtresses togolaises, ce collectif compte bouleverser la société patriarcale en dévoilant une musique DIY, où les traditions et les rythmiques urbaines transportent l’écoute dans une dimension futuriste.
NBT s’inspire du parcours de ces femmes fortes des années 50, des business ladies des pagnes et du wax qui ont boosté l’histoire du Togo. Dignes héritières de leur courage et de leur panafricanisme, Lady Apoc, Izea Ledu et Parus Kekeli reprennent le flambeau appelant à l’émancipation de la femme africaine au sein d’un projet vaudou digital féministe et puissant.
Guidées par les commandements de la divinité suprême, Mère Nature, les Nana Benz du Togo s’approprient les harmonies vaudou dans une soul militante soutenue par des rythmiques complexes produites avec des d’instruments crées à partir de matériaux de récupération.
La section rythmique 100 % Do It Yourself, est composée de la batterie recyclée de Toto Tchilatchi et de la basse en tubes PVC de Kasanku. Ensemble, elles créent un groove qui puise dans les sonorités ancestrales du Dahomey et dans les ambiances électroniques présentes dans les rues de Lomé. Le premier album de NBT enregistré dans la capitale, sous la houlette de Peter Solo (leader de Vaudou Game), concilie les époques et les générations et apporte aux musiques du continent africain une fusion inédite.
La transe funky de ces femmes va embraser les plaines du Bout du Monde cet été.
Nouvelle Zélande – Nouvelle Calédonie – Rock – flamenco
Ce groupe formé du néo-zélandais Nadav Tabak et du néo-calédonien Alex Champ est adepte du «busking» (jouer dans la rue) en Australie. Opal Ocean vous emporte sans crier gare sur un rock acoustique pêchu qui n’est pas sans rappeler Rodrigo y Gabriela, mais avec leur personnalité propre.
Grâce à leur technique complexe et à leur tournure intensément hypnotique et psychédélique sur le son acoustique, Opal Ocean a lancé un ensemble monumental de chansons captivantes pour leur premier album
«Lost Fables» sorti en 2016, qui allait établir leur nom à travers le monde grâce à des tournées au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Europe.
Sur leur dernier EP, «Fish Food», sorti en ce début 2023, on retrouve un ensemble époustouflant de cinq reprises pas comme les autres, joué
comme seul ce duo expressivement dynamique pouvait le faire. La gamme de chansons explore la musique de Joe Satriani, les White Stripes, System Of Down, Infected Mushroom et Pink Floyd.
Retrouvez-les sur scène pour un concert envoûtant.
Mali – Wassoulou
Oumou Sangaré porte haut les valeurs humanistes et son combat pour l’émancipation féminine. Diva des sans-voix et icône majestueuse, la chanteuse malienne renoue avec les rythmes dansants et les mélodies lancinantes de la tradition wassoulou pour enchanter une Afrique aussi ancestrale que contemporaine.
Son dernier album mêle la musique et les voix maliennes aux influences rock, folk et blues pour un résultat intemporel, transcendant les genres et les frontières.
Installée aux Etats-Unis durant la pandémie de Covid-19, elle occupe ses journées à composer avec une ancienne connaissance, Mamadou Sidibé, qui a été le premier joueur de kamele n’goni (le luth traditionnel) à l’accompagner à ses débuts. A la faveur de cette réclusion forcée vont naître dix des onze chansons constituant «Timbuktu», recueil qui noue d’intimes correspondances sonores entre les instruments traditionnels ouest africains et ceux liés à l’histoire du blues – notamment entre le kamele n’goni et ses lointains héritiers que sont la guitare dobro et la guitare slide, jouées ici par Pascal Danaë co.
Oumou Sangaré démontre une nouvelle fois son talent, sa passion et son savoir au service de la résilience, de l’espoir et de la positivité.
France – Electro
Petit Biscuit est de retour !
Après un break à la suite de son album “Parachute” en 2020, le producteur rouennais semble se préparer à un nouveau cycle de sorties et de concerts pour 2023. Fort de plusieurs tournées internationales, Petit Biscuit sait enflammer la scène lors de ses shows mêlant musique électronique, musique du monde et pop.
C’est son premier passage au Bout du Monde, il proposera aux festivaliers une nouvelle facette de son projet à l’énergie folle.
Petit Biscuit, de son vrai nom Mehdi Benjelloun, est DJ et producteur originaire de Rouen. Après avoir débuté sur Internet, il se fait connaître grâce à son morceau «Sunset Lover», présent sur son premier EP.
Pendant son enfance, il est bercé par la musique orientale que lui fait écouter son père et la musique classique que lui fait découvrir sa mère.
Il commence à suivre dès l’âge de 5 ans des cours de violoncelle avant de poursuivre vers la guitare. Il fait 5 ans de solfège et se forme aussi en autodidacte au piano. A l’âge de 12-13 ans, il compose déjà.
Outre ses influences parentales, Petit Biscuit craque pour la musique électro de Flume et d’Odesza ou encore la scène d’Amsterdam. Passionné, il passe des heures sur internet à chercher de nouveaux sons, de nouveaux artistes, jusqu’au jour où il envisage de s’y mettre.
Cuba – Jazz cubain
Roberto Fonseca a décidément plusieurs cordes à son piano. Déjà connu de Landaoudec, il a accompagné son ami, le regretté Ibrahim Ferrer, au sein de la formation qui l’accompagnait en 2003.
Depuis, peu d’artistes se sont imposés avec une telle virtuosité. Roberto Fonseca sait tout faire : du jazz bien sûr, mais aussi du funk, du blues, du rap, de l’afrojazz, de la soul, du hip-hop et bien évidemment la musique de son pays, Cuba, dont il est devenu l’un des grands ambassadeurs.
A la fois producteur, arrangeur, chef d’orchestre et compositeur, Roberto Fonseca est de ces pianistes curieux de la vie, et son art s’enrichit de tout ce qu’il observe et assimile. C’est son enthousiasme qui lui a valu sa place au sein du Buena Vista Social Club, puis de jouer avec les plus grands (Rubén González, Herbie Hancock, Michael Brecker ou Wayne Shorter), avant de s’imposer comme l’une des figures majeures du jazz cubain actuel.
« Je suis si enthousiaste de pouvoir partager ce voyage avec mon public, là où il m’accueille », a-t-il partagé. Le BDM est heureux de cette invitation…au voyage !
Nous l’accueillerons donc pour son nouvel album, «Yesun», dont le titre évoque l’eau tirée du puits, une eau qui représente l’histoire afro-cubaine, et qui se tourne vers l’avenir.
France – Electro – hip-hop
Wax Tailor, le maître sorcier des samples, sera des nôtres !
Avec ses 6 albums et quelques 800 concerts un peu partout dans le monde, le producteur français Wax Tailor est naturellement devenu l’un des ambassadeurs de la scène hip-hop électro à l’internationale. Un statut acquis avec le temps et l’expérience, qui lui a valu de collaborer étroitement avec certaines grosses pointures du milieu : Ghostface Killah du Wu-Tang, Sharon Jones, Aloe Blacc, Tricky ou encore Lee Fields.
Quinze ans après son premier album, le producteur français continue de faire vibrer les cordes du militantisme dans un style musical de plus en plus affiné.
Pour 2023, le producteur français annonce un nouvel album «Fishing for Accidents».
Wax Tailor est un fan de rap, un vrai. Et si l’auteur de «Que Sera» a triomphé grâce à un trip-hop subtil empruntant à tous les styles, son tropisme pour le rythme et la poésie ne s’est, depuis ses débuts, jamais démenti. Ce sixième album puise largement puiser dans les instincts hip-hop, Jean-Christophe le Saout et ses complices démasquent ainsi à coup de sarcasmes et de gausseries les arnaques et les tromperies du système.
Dimanche 6 août
Etats-Unis – Chanson folk
Le timbre d’Alela Diane est devenu mythique avec The Pirate’s Gospel, l’album de sa révélation. Rayonnant d’une intense lumière intérieure, elle chante comme en un songe habité.
Après l’éblouissant « Cuspen » 2018, l’Américaine francophile vient en France présenter son 7ème album « Looking Glass » sorti en 2022. Cet album, inspiré par Lewis Carroll, traverse le miroir entre sons du passé et du futur avec des inflexions berçantes. Par la seule grâce de la sérénité de sa voix posée sur des instruments bien tempérés, Alela Diane, comme autrefois Joan Baez, parvient à un sommet folk. A travers ces morceaux, on entre dans un rêve fait de souvenirs et d’introspection. Mais l’introspection chez Alela Diane est toujours connectée au global : les relations aux autres, l’état du monde, la dégradation de la nature. L’écouter chanter c’est comme se regarder dans un miroir et y voir quelqu’un d’autre.
Sur scène, dans un registre indie folk, la voix gracieuse de Alela Diane sera la pour émouvoir le public du Bout du Monde.
Finlande – Transe viking
Antti Paalanen est connu pour ses performances solo intenses et hypnotiques où il pousse son instrument dans ses limites.
L’accordéon bisonorique (diatonique), instrument courant dans la musique folklorique finlandaise, côtoie alors le heavy metal et l’electronic dance music.
Et pour ce concert, le Viking a souhaité allier la musique traditionnelle finlandaise à la musique bretonne.
Au Bout du Monde, c’est un retour pour l’homme-instrument sur le sol finistérien après une prestation exceptionnelle en 2022. On vous invite à vibrer devant le résultat de cette création avec les musiciens du conservatoire de Brest où il vous sera parfois impossible de discerner les musiciens des instruments.
Belgique – Bretagne – Blues des déserts
DALVA reprend la route pour présenter sur scène son album RAIL, un blues des déserts urbains prenant corps dans un live onirique et puissant, porteur d’une rage joyeuse et incarnée.
DALVA, c’est une musique qui tangue entre blues-racine et rock urbain, transe des déserts et pop hypnotique
Dans ce premier album, DALVA sillonne ces rails de chair qui lient les mangroves du Mississippi au noise des métropoles décadentes. Elle chante les libertés enchaînées d’une voix de louve, soufflant rage et rêve au gré des rails qui nous rallient, par delà les cris d’un monde en sursis.
Brésil – Samba, soul, disco
A l’aise à la fois avec les traditions codifiées et les esthétiques mutantes, la musique de Joao Selva est une machine à danser et à rêver revigorante qui actualise la révolution tropicaliste des années 70 en proposant un mélange turbulent de samba soul, de jazz cosmique et de disco funk.
Près de deux ans après l’entraînant et envoûtant « Navegar » (2021) et ses titres gorgés de nostalgie tropicaliste comme Cadê Você, le chanteur brésilien João Selva est de retour avec un nouvel album, « Passarinho » («Petit Oiseau») qui sort en ce début 2023. Lyonnais d’adoption, le chanteur poursuit son cheminement dans une musique métissée proposant un disque pop imprégné d’influences tropicales et tropicalistes, et dont le titre éponyme sonne l’alarme pour la planète.
Sur scène, le chanteur et compositeur brésilien viendra ambiancer le public du Bout du Monde avec sa poésie solaire sur des orchestrations luxuriantes où les mots dansent sur un groove latin jazz sensuel.
France – Folk – rock
Les textes touchants de Gaëtan Roussel, la solide ligne de basse de Robin Feix et le violon ensorcelant d’Arnaud Samuel résonneront sur la prairie, car 2023 marquera enfin le retour sur scène du groupe mythique pop-rock français des années 2000 : Louise Attaque !
L’envie de remonter à nouveau sur le ring est palpable pour les 3 musiciens, à tel point que le groupe défend son nouvel album « Planète Terre », comme une envie de remordre la poussière ! Louise contre-attaque !
Son brut pour album électrique, parsemé de jolies ballades rehaussées de cordes et cuivres, Planète Terre est un disque épuré et très réussi, sur lequel le grand producteur Tchad Blake a imprimé sa patte.
Le groupe y parle de quête d’identité (« Mon cher, aujourd’hui ma chère »), de manque de confiance (« La Frousse »), d’indifférence (« Pas se voir) » et d’amour, bien sûr. C’est un album qui tente de chasser les nuages du moment, un disque concerné par l’état de notre planète bleue et les liens qui unissent les humains.
Des mots qui font mouche, un engagement sans faille, et un son folk-rock fédérateur : la recette a fait leur immense succès, depuis leur premier album en 1997 désormais considéré comme l’un des plus grands succès de la musique francophone.
Ils fêteront leurs 25 ans au Bout du Monde, on l’imagine devant des festivaliers ivres de joie !
France – Electro
Avec un surprenant instrumentarium en bambou, des percussions d’Asie, le son de la terre mêlé aux vibrations électroniques, Makoto San façonne un monde transcendantal et spectaculaire, une invitation au voyage, à l’hypnose mais aussi à la frénésie et l’exaltation. La vibration et l’énergie brute que dégage cette graminée laisse des marques.
La profondeur des bambous, la puissance des peaux, le cristallin des métaux et l’effervescence électronique s’entremêlent pour vous plonger dans un envoûtement mystique.
C’est en live qu’on prend la mesure de l’extrême transversalité de Makoto San.
Le projet cultive le mélange des genres et propose une expérience unique. Le show oscille entre la tension ultra cérémonielle des spectacles de percussions japonaises et le lâché prise dansant du club techno.
Des changements de tableaux et d’ambiances, la mise à l’honneur de l’instrumentarium, de l’étrangeté, des voix qui font voyager, des drops dévastateurs, une tension qui ne fait que monter et une question qui reste entière : qui se cache derrière ces masques ?
Allemagne – Electro
Meute est une fanfare pas comme les autres. Originaire d’Hambourg, cette formation a décidé de reprendre les classiques de la techno et de l’électro avec force cuivres. Un vrai délice pour les oreilles !
«The Man with the Red Face», de Laurent Garnier, «You & Me», de Flume, ou «Hey Hey», de Dennis Ferrer sont autant de titres que Meute s’amuse à reprendre, avec enthousiasme et sans complexe.
Tout a commencé comme un petit projet expérimental dans les rues du quartier de St. Pauli à Hambourg. De cela est né en très peu de temps un phénomène mondialement connu.
Le groupe révolutionne la techno et redéfinit l’idée de la fanfare. Ils sont les garants de tubes viraux et de concerts à guichets fermés : ces musiciens répandent une « extase techno » et nous dévoilent un monde aux excès colorés et enivrants qui promet des moments de bonheur au rythme endiablé.
Ils seront sur la prairie pour leur nouvel album, «Taumel». Si l’intention de Meute reste la même, avec ses onze musiciens parés de leurs emblématiques vestes rouges, quelques nouveautés exciteront peut-être les oreilles des plus connaisseurs du groupe. En effet, pour la première fois, l’un des musiciens – le saxophoniste Philipp Andernach, donne de la voix et il faut avouer qu’on aime beaucoup cette nouveauté.
France – Hip-hop, électro
Smokey Joe & The Kid c’est l’association de deux beatmakers bordelais : Matthieu Perrein et Hugo Sanchez, passionnés autant par le hip hop US et la bass music que par le groove des mélodies du début du XXème siècle. Solos de percussions joués au scratch, beats et mélodies interprétés à la MPC : tout est joué en live. Un parti pris résolument hip-hop sur des samples toujours inspirés du répertoire de la musique traditionnelle américaine.
60 millions de streams après leur 2ème album « Running To The Moon », le 3ème album du duo « War Is Over » sorti en 2021 est une plongée dans le funk et la soul 70’s avec toujours la même volonté d’en tirer l’essentiel : la beauté des mélodies et le groove implacable. Ce nouvel opus marque un tournant dans la méthode de production du groupe. La section cuivre présente sur la tournée Running To The Moon s’est investie dans la composition et ramène ainsi une touche plus organique à l’album. Comme à son habitude, le duo s’est entouré d’une horde de chanteurs et MCs cultes : R.A The Rugged Man, Pavan & Illaman, Yoshi Di Original, Blake Worrell, Mysdiggi ou encore le jeune espoir Yudimah (Lauréat Fair 2020) et l’anglais C.W Jones.
Sur scène, venez découvrir leur dernier album sonnant comme une déclaration d’amour à la musique noire américaine, du Early Jazz au Hip Hop, en passant par la Soul et Le Funk.
Etats-Unis – Folk-Jazz
An Intimate Evening of Songs and Stories
Révélée dans le cadre du renouveau folk avec les albums «Suzanne Vega «(1985) et «Solitude Standing» (1987), la chanteuse et guitariste née à Santa Monica a connu le succès international avec « Luka », un titre sur le thème de l’enfance maltraitée. Passionnée depuis son enfance par la poésie et l’écriture, Suzanne Vega s’est lancée sur les voies de l’expérimentation avant de revenir à cette musique folk jazz élégante et mélancolique sur laquelle elle pose sa voix inimitable. En 2019, l’artiste chante son amour pour sa ville d’adoption sur l’album An Evening of New York Songs And Stories.
Dans son nouvel album, Suzanne Vega revisite son répertoire le plus «new-yorkais» avec son guitariste de longue date, Gerry Leonard, le bassiste Jeff Allenet et le claviériste Jamie Edwards. Enregistré au célèbre Café Carlyle de New York début 2019, l’album propose des titres familiers comme «Luka» et «Tom’s Diner» et des titres plus confidentiels de son catalogue comme «Frank and Ava» et «Ludlow Street». Le mix de répertoires inclut également «New York Is My Destination» issue de Lover, Beloved: Songs from an Evening with Carson McCullers, le one woman show de Vega sur la romancière gothique du sud, Carson McCullers et une reprise de «Walk on the Wild Side» de son ami Lou Reed.
Pour sa session live, l’artiste sera accompagnée de son fidèle guitariste Gerry Leonard.
Danemark, Ghana – Soul, afrobeat, reggae
Total Hip Replacement & Anyankofo est un groupe danois/ghanéen connu pour ses concerts énergiques et uniques. À la rencontre du reggae, du highlife, des rythmes traditionnels et de la pop mondiale, le projet va de l’avant et explore un nouveau son pour un langage commun entre les musiciens et pour un public mondial.
Au cours de l’hiver 2021, les musiciens de Total Hip Replacement ont formé un groupe de 9 personnes avec certains des meilleurs jeunes musiciens ghanéens. Ensemble, ils ont écrit et enregistré un album «Anyankofo» à Accra, au Ghana, qui est sorti en 2022. L’album comprend certaines des plus grandes stars ghanéennes telles que Pat Thomas, Rocky Dawuni et Kwame Yeboah ainsi que les étoiles montantes Asi Renie et Worlasi. En twi, la langue ghanéenne, « Anyankofo » signifie « amitié », cette amitié ne se manifeste pas seulement dans la collaboration avec des musiciens locaux, mais aussi dans les textes. En effet, « Anyankofo » décrit les multiples facettes de cette relation : les genres de différentes régions du monde fusionnent, tandis que des personnes de différents pays entament un dialogue. Total Hip Replacement crée ainsi une musique du monde dans le meilleur sens du terme – chaude, chaleureuse et pleine de grooves irrésistibles.
Sur scène, les morceaux résonneront avec une expression chaleureuse et entraînante et un fort sentiment de communauté, un show à ne pas rater.
Finlande – folk hop vocal
Une énergie féroce, des rythmes beatbox et des harmonies d’un autre monde : TUULETAR (déesse du vent dans la mythologie finlandaise) revisite la musique finlandaise en une approche post-moderne et inédite, originale et vivifiante.
Les quatre chanteuses virtuoses polyvalentes créent un paysage sonore tribal et captivant, associant des influences multiples à la tradition et à la poésie. Grâce à des bass drops saturés, des harmonies sphériques, des émotions intenses et un vrai tempérament, le tout avec des voix humaines.
Les quatre chanteuses se produisent depuis maintenant dix ans sur les scènes du monde entier et enthousiasment leur auditoire avec un mélange inhabituel de musique pop et de folklore, principalement en finnois.
L’album Tules Maas Vedes Taivaal (« In Water and Sky », L’usine Bafe, 2016), énorme succès international, a remporté le prix EMMA (équivalent finlandais du Grammy Award) en tant que meilleur album Ethno de l’année. En 2017, leur chanson « Alku », achetée par HBO, a été entendue dans la célèbre série Game of Thrones.
Tuuletar est un groupe de folk hop vocal finlandais qui touche et qui sait enthousiasmer par sa puissance vocale créative et sans limite.
Mongolie – Rock, chant de gorge
Mélanger la musique rock mondialisée avec les chants culturels mongols (inscrits au patrimoine de l’UNESCO), voici ce que UUHAI vous propose au travers de leurs chants de gorge appelés Khöömii et leurs violons à tête de cheval aussi appelé Morin Khuur.
Dans un raz-de-marée de «uuhai» («hoo-rah» en anglais), les hommes héroïques mongols de l’antiquité se livraient à d’impressionnantes démonstrations de puissance avec ces chants criés à l’unisson vers le ciel bleu, le soleil, la lune, les étoiles, la terre, les montagnes et les eaux, afin d’augmenter leur intensité alors qu’ils se lançaient dans la bataille sans se soucier de leur propre vie.
Crier «uuhai» était utilisé comme un mantra spirituel pour faire preuve de bonne volonté menant à la bonne fortune, tout en durcissant l’esprit et stimulant tous les éléments du corps guerrier. Dans leur dernier single « Secret History of the Mongols » sorti en 2022, on retrouve Ts. Saruul (voix, iron ore, accordéon), B. Zorigoo (Morin Khuur, Khoomei), D. Shinetsog Geni (Morin Khuur, Khoomei), D. Batbayar (percussion), D. Otgonbaatar (songwriter, compositeur et producteur) autour de cette audacieuse formation musicale qui nous transporte vers un univers puissant et dynamique.
Venez sur les pelouses de Landaoudec, vous laisser entraîner dans une frénésie de « uuhai », entre un passé riche et un présent énergique.